mercredi 21 mai 2025
La CPI reçoit sur son pet.
Cette cour est très politisée et sectaire.
>Hello,
>Le texte ci-dessous est issu du hezbollah, et diffère considérablement
>des aboiements que nous entendons chaque jour à la Chambre et dans les
>media belges. Jamie je n'aurais cru qu'il faudrait s'en remettre au
>hezbollah pour être informé.
>En délivrant mandat d'arrêt sur le premier ministre d'un État attaqué
>sur sept fronts, Israël, la CPI s'est rangée aux côtés des djihadistes.
>Pour les mêmes trente deniers, elle aurait pu délivrer aussi mandat
>d'arrêt sur Zelenski, puisque l'Ukraine et Israël se trouvent tous deux
>en position d'agressés.
>
Les États-Unis imposent des sanctions inédites contre la Cour Pénale
>Internationale pour avoir engagé des poursuites contre le Premier
>ministre israélien Benjamin Netanyahu.
>
>La CPI de La Haye fait face à une crise inédite après une escalade
>sévère de la part de l’administration du président américain Donald
>Trump. Le procureur Karim Khan s’est vu interdire l’accès à son E-mail
>et ses comptes bancaires au Royaume-Uni ont été gelés. Des mesures
>strictes ont également visé les employés américains de la Cour,
>recevant des mises en garde qu’ils risquaient d’être arrêtés s’ils
>retournaient aux États-Unis. Cette situation a poussé plusieurs hauts
>fonctionnaires à démissionner et a forcé de nombreuses organisations
>non gouvernementales (ONG) à suspendre leur coopération avec la CPI,
>par crainte de sanctions.
>
>L’agence Associated Press a révélé que ces mesures faisaient suite à la
>décision de l’administration Trump, en février, d’imposer des sanctions
>contre Karim Khan. Cela a eu lieu après que la CPI a émis des mandats
>d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu
>et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, en raison
>d’accusations de crimes de guerre commis contre les Palestiniens dans
>la bande de Gaza. Selon des employés et des avocats internationaux
>cités par l’agence, les sanctions américaines ont paralysé la CPI, et
>elles ont entravé sa capacité de s’acquitter de ses fonctions
>essentielles. Cela a fortement affaibli ses efforts pour poursuivre les
>auteurs de crimes de guerre, en particulier dans les affaires
>impliquant Israël. Liz Evenson, de l’organisation Human Rights Watch, a
>souligné que ces mesures prises par les États-Unis privent les victimes
>de leur droit à la justice.
>
>Les sanctions incluent l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour
>Karim Khan ainsi qu’environ 900 employés de la CPI non américains,
>accompagnée de menaces d’amendes ou d’emprisonnement à l’encontre de
>toute entité fournissant un soutien matériel ou technique à ces
>personnes. Cette décision a nui au déroulement de plusieurs enquêtes,
>notamment celle portant sur les crimes de guerre au Soudan. Bien que la
>Cour CPI ait auparavant émis un mandat d’arrêt contre l’ancien
>président Omar el-Béchir, les investigations ont été suspendues, malgré
>des rapports de nouvelles violations dans le pays.
>
>Face à ces pressions, l’avocate Allison Miller assure la défense de la
>CPI devant la justice américaine, ayant intenté une action judiciaire
>contre l’administration Trump dans le but de faire suspendre les effets
>des sanctions. Elle a précisé que son client, le procureur Eric
>Everson, n’était plus en mesure d’accomplir ses fonctions essentielles.
>Quant aux avocats américains travaillant à la CPI, ils ont reçu des
>mises en garde concernant un risque d’arrestation s’ils retournaient
>sur le sol américain, ce qui a contribué à aggraver le climat de
>tension au sein du tribunal.
>
>Les conséquences ont également touché de grandes entreprises et
>organisations : Microsoft a mis fin à son soutien technique à Karim
>Khan, le contraignant à utiliser une adresse électronique privée via le
>service suisse ProtonMail. Tandis que ses comptes bancaires au
>Royaume-Uni ont été gelés. Certaines ONG ont retiré leurs fonds des
>banques américaines pour éviter leur saisie, tandis que plusieurs
>organisations de défense des droits humains américaines ont cessé toute
>collaboration avec la CPI, au point que l’une d’entre elles a même
>refusé de répondre aux courriels reçus du tribunal.
>
>Face à cette situation, des employés de la Cour ont commencé à douter
>de la capacité de l’institution à se maintenir si l’administration
>Trump poursuit cette démarche. Un haut responsable a déclaré : « Il est
>difficile d’imaginer comment la CPI pourra surmonter durant les quatre
>prochaines années. »
>
>Donald Trump est l’un des plus notables soutiens de Netanyahou face à
>la CPI, et à laquelle il a imposé les sanctions dès son retour à la
>Maison-Blanche sous le prétexte qu’elle « cible illégalement les
>États-Unis et Israël ». De son côté, la Maison-Blanche maintient son
>rejet de la compétence de la CPI sur les dossiers impliquant Israël,
>considérant qu’elle représente une menace pour la sécurité nationale
>des États-Unis et qu’elle crée un précédent grave qui pourrait exposer
>les soldats américains à des poursuites judiciaires.
>
>Ce n’est pas la première fois que Donald Trump entre en conflit avec la
>CPI : en 2020, son administration avait déjà imposé des sanctions
>similaires contre l’ancienne procureure générale Fatou Bensouda, en
>raison de l’ouverture d’une enquête sur de possibles crimes de guerre
>en Afghanistan. À l’arrivée du président Joe Biden à la présidence, ces
>sanctions ont été levées, mais le retour de Trump au pouvoir a relancé
>l’escalade.
>
>Soumise à ces pressions, l’agence Associated Press rapporte une
>atmosphère de sarcasme noir au sein de la CPI, où les employés
>plaisantent en disant que donner un stylo à Karim Khan pourrait leur
>valoir des sanctions américaines. La pression exercée par Washington a
>également conduit à un recul de la coopération de certain pays
>européennes avec la CPI : trois pays, dont deux membres de l’Union
>Européenne, ont récemment refusé d’exécuter des mandats d’arrêt qu’elle
>a émis. Cette situation aggrave la crise de légitimité de l’institution
>et met en question sa capacité à faire appliquer son autorité juridique
>à l’échelle internationale
>Laurent Jumet
Le 19 mai 2025, 20:17, à 20:17, Jean Dengis a écrit:
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