vendredi 18 avril 2025

 

Phil Broq : Fuir ou combattre ?

Dans ce monde où la toile du contrôle technologique s’étend partout, chaque coin de la planète semble désormais sous surveillance, chaque individu scruté, chaque transaction observée. Les États, devenus des acteurs de la tyrannie mondialisés, semblent fusionner dans une bureaucratie impitoyable, dirigeant un marché sans fin vers l’esclavage. L’Union Européenne, présentée comme un bastion démocratique, n’est qu’un miroir déformé de cette réalité omniprésente basée sur une technocratie invisible, mais bien réelle. La monnaie numérique, loin d’être un simple moyen d’échange, devient le fer de lance de cette domination insidieuse. Le passeport, outil de liberté autrefois, se transforme en prison numérique, une barrière invisible qui se dresse entre nous et le monde extérieur. Dès lors, où chercher refuge ? Fuir ailleurs n’est plus une solution. Le piège global est désormais tendu, chaque territoire étant relié par cette toile de données et d’algorithmes, transformant le monde en un espace sans échappatoire. La véritable question est-elle donc de fuir ou de résister à l’origine même de cette domination ?

Voilà une question qui s’impose de plus en plus à l’âme désillusionnée d’un peuple pris en étau entre la corruption tyrannique de ses dirigeants et le lâche aveuglement, sinon le déni total de la majorité de son propre peuple de voir la dictature technocratique se mettre en place. Face à ce pays devenu une prison à ciel ouvert, un hôpital psychiatrique où ce sont les fous et les psychopathes qui règnent, où les véritables chaînes ne sont plus visibles mais plus que jamais présentes, se pose la douloureuse interrogation de savoir s’il faut quitter ce terreau de dégradation morale et bientôt physique (avec la paupérisation et une médecine tueuse), ou, s’il faut au contraire, s’acharner à réveiller ce monstre sans âme qu’est devenu un peuple trop longtemps anesthésié par le confort matériel, l’égoïsme et l’égocentrisme ?

Fuir, certes, semble la solution la plus évidente, la plus prudente, mais aussi la plus lâche. Le peuple, assis sur un trône de cendres, tétanisé par des années de soumission et d’inertie, s’est habitué à la honte. Ses dirigeants, parasites se vautrant dans le luxe et l’impunité, nourrissent une corruption tellement profonde qu’elle se révèle désormais systémique. Ces bourreaux de la démocratie, protégés par une armée de gendarmes transformés en mercenaires à leur service, ne connaissent plus de frein, ni de conscience. Alors, dans ce contexte, il est légitime, pour tout esprit sain, de se demander pourquoi rester dans ce marécage nauséabond qui va nous engloutir ? Pourquoi ne pas fuir vers un ailleurs plus sain, plus pur, plus digne et laisser les abrutis inaptes, que plus rien n’émeut, se suicider en regardant leurs séries télé, avachis sur leurs canapés ?

Alors, Fuir, oui, mais vers où ? Dans un monde où la toile du contrôle technologique se tisse un peu plus chaque jour dans chaque recoin de la planète, où chaque mouvement, chaque transaction, chaque pensée ou « post » sur les réseaux sociaux délateurs est scruté, où les États, devenus des entités globalisées, fusionnent sous l’égide d’une bureaucratie impitoyable et d’un marché mondial en constante expansion, où aller ?

L’Union Européenne, avec son système prétendument démocratique, n’est qu’un des multiples visages de cette technocratie omniprésente et tyrannique. Un monstre aux mille têtes, qui, sous les prétextes fallacieux de prospérité et de liberté qu’il n’a jamais apportés, impose une soumission d’autant plus efficace qu’elle est invisible, immatérielle et douce. Elle est arrivée en proposant la paix mais n’a de cesse de faire la guerre aux peuples, elle a proposé la prospérité et chacun des résidents est ruiné, elle a déclaré la libre circulation, mais a imposé plus de contrôles et de surveillance qu’aucun autre régime autoritaire auparavant. De plus, aucun agent de ce système carcéral, aucune petite main, aucun acteur de cette pièce macabre n’est à portée de main, aucun technocrate n’est punissable ou arrêtable, puisqu’ils sont tous partie d’une chaine de fonctionnaires anonymes et pourtant tous tueurs. Comme le conducteur du train pour Auschwitz ou le garde sur les miradors, ils ne font que suivre les ordres… Et aucun ne se sent responsable de ce « tout », qui ne finit que par la mort !

La monnaie numérique, qui aurait pu être un simple outil de commodité, se transforme dans leurs mains en un piège parfait. Un outil de l’esclavage moderne au même titre que le smartphone qui permet à ce système d’exister. Ce n’est plus l’homme qui contrôle sa vie, mais des algorithmes assujettis aux puissances financières. Le passeport, ce sésame qui permettait jadis de voyager à travers la planète entière, devient une prison numérique, un fardeau invisible qui nous enferme dans un monde sans frontières réelles, mais où chaque mouvement est tracé par des lignes invisibles de contrôle. Où Chaque évadé du système n’a plus le loisir de disparaitre, de se cacher de cette gangrène, d’échapper au joug de leur dictat où qu’il soit.

Et puis fuir, oui, mais vers quoi ? Vers quel Eldorado ? Fuir dans un autre pays, un autre continent ? Chaque territoire, chaque recoin de la planète est désormais relié par cette toile technologique qui lie les États et les multinationales dans une danse macabre, dans un suicide imposé aussi moral que physique. Partir à la recherche d’une liberté illusoire ne ferait que reporter le problème à une autre latitude, et dans une poignée d’années, les mêmes chaînes invisibles seraient tissées autour de nous, encore plus solides et indestructibles, forgées par les erreurs passées. Ces erreurs que les peuples refusent d’étudier et se complaisent à réitérer à chaque siècle qui avance. Les tyrans eux, n’oublient pas et se préparent, ils se souviennent et nous enferment dans leurs délires, encore et encore.

Les pays dits « souverains » ne le sont pas véritablement, pris dans cette toile interconnectée et mondialisée de chantage et de corruption. Les souverainetés nationales ne sont plus qu’une façade décrépie, un écran de fumée politique, derrière lequel se cache une gouvernance supranationale de plus en plus unifiée et centralisée. Gouvernance qui n’existe que par la faute des peuples à ne pas avoir su se réinventer, se prendre en main, être souverains jusque dans leur intimité première et proposer une gestion du pays logique où ce serait les individus qui sont les maîtres et les politiques les serviteurs.

Fuir, mais jusqu’à quand ? Puisque dans ce monde globalisé, techno surveillé, numérisé, algorithmisé, la véritable fuite n’existe plus. Mais à l’heure actuelle, il est peut-être déjà trop tard pour une véritable échappée. Le système est déjà partout, et dans chaque décision quotidienne, chaque échange, chaque mouvement, il nous contrôle, nous façonne, nous réduit à des marionnettes. Et puis, fuir à quel prix ? Renier ses racines, ses ancêtres, son humanité, sa propre volonté de survie ?

De plus, où pourrait-on aller ? Aux confins de la Terre, dans un désert reculé ou une montagne perdue ? Cela semble n’être qu’une solution d’évasion, un ermitage aussi sclérosant que la vie d’avant, un exil provisoire. Mais l’exil n’est-il pas aussi une forme de défaite, une fuite devant la réalité, une lâcheté de plus qui ne fait que retarder momentanément l’inéluctable ? Et si, après réflexion, la question n’était pas de fuir le système pour vivre sereinement et sainement, mais plutôt de vivre sans accepter ce système ? Oser se regarder, oser se dresser à chaque instant contre cette infamie, lutter et ne jamais rien lâcher à ces chiens enragés ? Car finalement fuir, dans ce monde interconnecté, revient à fuir en cercle, enfermé dans un labyrinthe où les murs sont faits de données et d’algorithmes. Et oui, Fuir, n’est plus possible, tant leurs pions sont avancés et ce monde verrouillé.

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